Nous avons tous entendu le Grenelle de l'Environnement et la cohorte de mesures qui ont suivi sa tenue : interdiction des lampes à incandescence, construction de 2.000 km de LGV (lignes à grande vitesse), de 1.500 km de TCSP (Transport en Commun en Site Propre : métros, tramways et "bus à haut niveau de service"), isolation thermique de tous les bâtiments existants, etc.
Malgré cet impressionnant programme son efficacité attendue pour réduire les émissions de CO² fait encore largement débat. Car en filigranne la question est : les mesures prises vont-elles réellement réduire les émissions de CO² ? Et si oui, à quel coût ?
Nous vous proposons aujourd'hui la lecture d'un rapport rédigé par les économistes du LERNA, Laboratoire d'Economie des Ressources Naturelles et de l'Agriculture de TSE (Toulouse School of Economics), rapport ayant été rédigé en vue du Grenelle de l'Environnement. Ce rapport se distingue à deux égards : d'une part par la puissance et surtout le faible coût des solutions qu'il préconise pour lutter efficacement contre le "réchauffement climatique" au sens large, et d'autre part par la totale absence des concepts qu'il propose dans les décisions prises à l'issue du Grenelle de l'Environnement.
Par Olivier Simard-Casanova, créateur et directeur de la publication d'Ecologie Sceptique