Revisiter le Grenelle de l'Environnement par l'angle de la rationalité scientifique et économique

Jeudi, 25 Juin 2009 16:25 Olivier Simard-Casanova Réchauffement climatique
Imprimer

Nous avons tous entendu le Grenelle de l'Environnement et la cohorte de mesures qui ont suivi sa tenue : interdiction des lampes à incandescence, construction de 2.000 km de LGV (lignes à grande vitesse), de 1.500 km de TCSP (Transport en Commun en Site Propre : métros, tramways et "bus à haut niveau de service"), isolation thermique de tous les bâtiments existants, etc.

Malgré cet impressionnant programme son efficacité attendue pour réduire les émissions de CO² fait encore largement débat. Car en filigranne la question est : les mesures prises vont-elles réellement réduire les émissions de CO² ? Et si oui, à quel coût ?

Nous vous proposons aujourd'hui la lecture d'un rapport rédigé par les économistes du LERNA, Laboratoire d'Economie des Ressources Naturelles et de l'Agriculture de TSE (Toulouse School of Economics), rapport ayant été rédigé en vue du Grenelle de l'Environnement. Ce rapport se distingue à deux égards : d'une part par la puissance et surtout le faible coût des solutions qu'il préconise pour lutter efficacement contre le "réchauffement climatique" au sens large, et d'autre part par la totale absence des concepts qu'il propose dans les décisions prises à l'issue du Grenelle de l'Environnement.

Par Olivier Simard-Casanova, créateur et directeur de la publication d'Ecologie Sceptique

On pourra lui faire des critiques, soulever des manquements, mais ne doit-on nous pas nous poser des questions sur la santé de notre démocratie, lorsqu'il suffit à quelques lobbyistes écologistes de faire pression sur le gouvernement pour obtenir de façon quasiment gratuite toutes les mesures qu'ils ont jusqu'alors rêvé de voir appliquer ?

Lutter contre le réchauffement climatique et plus généralement le défi écologique doivent être des affaires sérieuses tant l'enjeu est de taille, ce qui implique de se débarasser autant de l'idéologie que des incantations perverses et inutiles. Car toutes deux amènent à des gaspillages, à l'inaction, et ne feront rien d'autres que reculer la mise en application des mesures réellement efficaces. Ce sont finalement les premiers à se battre pour le développement durable qui risquent d'en être les fossoyeurs involontaires. Sacrée ironie tout de même...

Dans tout les cas c'est précisément parce que nous voulons aborder le débat de façon sérieuse que nous vous proposons la lecture de ce rapport, qui, nous l'espérons, saura trouver sa place dans votre bibliothèque de "l'honnête homme" du XXIe siècle...

> Note de synthèse du rapport (6 pages)

> Rapport entier (57 pages)

Nota : nous ignorons s'il existe des droits d'auteurs particuliers sur ce rapport. Si vous en êtes propriétaire ou désirez ne pas être associé à la démarche de notre site Internet, merci de nous contacter.